jeudi 27 novembre 2014

~~ CADAQUES SIEMPRE ~~




Quand nous avons quitté les premières plages de notre  enfance du côté de Bouknadel, Guéville, Punta Cires, Bekmeur ou Moulay Bousselham, c'est le Cabo Creus sauvage qui nous a tendu ses escarpements rocheux, ses criques, ses calanques, ses tombants sous-marins vertigineux... C'est là, entre Port de la Selva et Cadaquès que nous avons consolé nos bleus à l'âme, c'est là que nous nous sommes ressourcés, que nous avons nourri nos soifs d'horizons. La vie nous trace bien des sillages, mais toujours, sans faillir, nous retrouvons ce havre si doux, et bien paisible en cette fin-novembre. Cadaquès, c'est une interminable histoire d'amour... CADAQUES SIEMPRE...























A la pizzeria "Cesar" à Cadaquès, les poissons de Fernando nous invitent à leur table...

















Les pluies d'automne font du bien à l'herbe des jardins...





Une pluie bénéfique aussi  pour cette terrasse oubliée pendant l'été...





""L'exil du temps est plus impitoyable que celui de l'espace.
Mon enfance me manque plus cruellement que mon pays""
(Dany Laferrière - L'énigme du retour)





























""Les vents rugissent, mais la montagne demeure immobile""
(Proverbe japonais)















































Par dessus les toits, l'îlet de Cadaquès...



























































""Nous sommes toujours préoccupés de perdre notre jeunesse. Mais le bien le plus précieux que nous ayons possédé, c'est l'enfance, et elle est toujours perdue""  (René Boylesve - Feuilles tombées)

















""Quand les roses fleurissaient, sortaient les filles... On voyait dans tous les jardins danser les jupons... Puis les roses se fanaient, rentraient les filles, pour passer dans leurs doux écrins le temps des flocons...""  (Salvatore Adamo - Quand les roses)...



Tentant... Salvatore ADAMO chante dans la ville chère à Salvador DALI...









""Il paraît que la rose bleue a été longtemps le rêve de Balzac. Elle était aussi le mien dans mon enfance, car les enfants comme les poètes, sont amoureux de ce qui n'existe pas"" (George Sand - Histoire de ma vie)





Nous marchons sans hâte le long de la promenade maritime et dans les ruelles escarpées du village. Infailliblement, nous retombons sur le Café-bar "Casino", l'endroit idéal pour écrire nos cartes postales rituelles à nos mères et à nos enfants. A vous les amis, on  envoie toutes ces images puisque vous êtes bien sages...





Est-ce terre, droit devant?!?!


















A "LA GRITTA" à Cadaquès, Vitoria la patronne et son personnel sont toujours aussi prévenants et sympathiques. On nous fait la bise, et on nous offre un limoncello bien frappé avant de se dire à demain, à bientôt... Nous sommes ici chez nous... CADAQUES SIEMPRE, CADAQUES TOUJOURS...




Aucun commentaire: