vendredi 21 octobre 2016

COÏMBRA, la ville qui chante...


On dit souvent au Portugal que Lisbonne s'amuse, Braga prie, Porto travaille et COÏMBRA chante. Et c'est vrai, Coïmbra, ou Coïmbre, nous l'entendons chanter même sous un ciel d'averses.

A 100 km au sud de PORTO et 200 km au nord de Lisbonne, la vieille ville de COÏMBRA se situe sur la colline de l'Alcaçova qui domine le rio Mondego. Nous nous garons tout près de la Prison de la ville, un bâtiment plutôt joli pour être une prison, et qui possède cet agréable dôme.

Même si ce bel édifice invite au séjour, nous choisissons une place de parking libre et gratuite pour ne pas tenter le diable, rua Aires de Campo, à une dizaine de minutes à pied du quartier des Facultés perché sur la ville haute.

Une averse sur le panier, et les dorades de pierre vont pouvoir reprendre un peu d'éclat...

""A igrega que ilumina é a igrega que arde"" ""L'église qui éclaire est une église en feu"". Traduction google, peut-être qu'on peut la nuancer, cet étudiant dans sa cape noire est passé trop vite pour que nous puissions l'interroger.

C'est à COÏMBRA que fut construite la première université au Portugal. Et la tradition universitaire est bien ancrée dans la ville. Les étudiantes portent tailleur noir, les étudiants costume complet noir, plus cravate noire tant pour les filles que pour les garçons.

La Faculté de Droit de COÏMBRA

Une averse nous surprend près du Museu Nacional Machado de Castro. Nous en profitons pour faire une pause casse-croûte dans une cantine estudiantine: au menu, potage, friand jambon-fromage, liptonic...



Taureau, le meilleur signe, après Lion hé hé! Même si les deux se croient libres comme l'air, on saisit le premier par les cornes, le second par la crinière...

Les panneaux et les affichettes, c'est surtout pour les leçons de portugais. Les bons élèves n'ont pas oublié la leçon n°1 sur les quais du Douro à Porto : "Atenção, entrada e saida de viaturas". Aujourd'hui, leçon n°2 dans les petites rues commerçantes de COÏMBRA :  "Nova Coleção - Outono - Inverno 2016". Et comme il n'y a que de bons élèves parmi les parcoureurs du blog, cela m'évite de traduire en français hé hé!

Dans le sympathique quartier commerçant de la vieille ville, nous étions tout heureux de retrouver la boutique de notre amie Nathalie...



Ni corne ni crinière pour le poisson, ce qui n'a pas empêché Karine de se saisir illico-presto de la nappe de gauche pour 3 francs 5 sous. Pliée en 2, elle orne la table de notre petite dînette à chaque occasion...

Il faudrait bien 10 Karine pour faire le tour de cet arbre vénérable du Jardim da Sereia!!!

Encore une averse dans le Parque Manuel Braga le long des rives du Mondego, qui ne fait pas perdre son sourire à Antonio Arnaut, fondateur du Service de Santé Portugais.


""Todo o fruto é vontade da semente"" Y-aura-t-il un très bon élève pour traduire cette phrase d'Antonio ARNAUT qui a fêté ses 80 printemps le 28 janvier dernier?




Au Portugal, le café à 0,50 euro est monnaie courante. Celui-ci nous ouvre sa porte, Rua da Louça, dans les ruelles de la ville basse et nous abrite d'une 3ème averse. 

Ambiance conviviale et sympathique. Partout au Portugal, tous les gens que l'on rencontre ont une soeur, une tante en France. Cette fois, nous parlons de Muret non loin de Toulouse en savourant notre café à 50 centimes. Cerise sur le gâteau, le patron nous offre son eau-de-vie maison: du bonheur! Ils peut pleuvoir à verse quand nous sortirons, mes cheveux ne sentiront pas la moindre goutte, parole de captain!!!




Tchin tchin les amis! Merci pour l'accueil!




Pour répondre à une question de notre amie Françoise, on suppose que les habitants d'Aveiro se nomment les Averienses, ceux de Coïmbra les Coïmbrais, mais je n'ai rien trouvé pour pouvoir l'affirmer. Il faudrait que le premier de la classe nous éclaire à ce sujet.







Chauds chauds chauds les marrons Praça 8 de Maio 1928 face à l'Eglise de Santa Cruz. Si vous cherchez un café huppé et original, la Sacristie de l'église Santa Cruz abrite dans une superbe salle un café-restaurant. Nous y avons pris un verre, loin de l'ambiance conviviale de notre petit bar à l'eau de vie si savoureuse... Et au passage, leçon de portugais n°3: dùzia = douzaine...

""Si si si, le français est gourmand, il a pris 3 douzaines de marrons chauds!"" Vrai de vrai, 3 douzaines de marrons chauds, 2 pour le captain et 1 pour sa sirène hé hé! Partage équitable hé hé! Et il y avait la place pour une 4ème...

Des merveilles de chataîgnes qui se décortiquent avec 3 doigts... et se savourent avec mille papilles...





Une belle éclaircie sur la vieille cité avant la nuit. Une nuit assurément peuplée d'odeurs, de lumières, de saveurs au son des musiques douces de COÏMBRA, la ville qui chante... Demain, cap sur LISBONNE, à la conquête de son immense CRISTO REI, son Christ Roi qui domine la ville sur la rive sud du Tage.

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