vendredi 26 mai 2017

ESSAOUIRA UN JOUR, Maroc 2017





Une escale à Essaouira, c'est le vent qui court dans les ruelles puis s'estompe quand le soleil décline, à l'heure bénie où les navires rentrent au port sous le ballet gouailleur des oiseaux de mer... L'heure douce où le passant flâne sur la grande Place Moulay Hassan quand la ville se drape de lumière ocrée, depuis les vieux remparts de l'ancienne cité portugaise jusqu'à la longue plage de Tagharte qui déroule son croissant de sable sous le pas nonchalant des derniers promeneurs. L'air iodé porte en lui la mémoire d' escales anciennes et la promesse d'autres voyages... (cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir la vidéo)



mardi 23 mai 2017

MOULAY BOUSSELHAM FOR EVER



Moulay Bousselham... Du bonheur à dévaler la dune, pieds nus, à fouler le sable de nos pères, à reprendre possession de la plage, à flâner sur ce trait d'union entre hier et l'instant présent: savoureuse seconde où le plaisir peut vous investir aussi par les doigts de pieds, comme une gourmandise, un sorbet aux fraises du Gharb, une odeur de beignet oubliée... Heure délicieuse où la marée découvre un rocher immuable et vous promène par delà les vagues jusqu'à l'horizon toujours recommencé... Le bonheur simple... For ever... (cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir la vidéo)



vendredi 19 mai 2017

AGOUDAL. ATLAS. MAROC. Altitude 2300m



Sur les hauts plateaux de l'Atlas, AGOUDAL, altitude 2300 mètres, est le plus haut village habité du Maroc. Quand on arrive du Sud par la R703 en provenance de Tinghir et des Gorges du Todra, le premier bâtiment qui vous accueille est la Pension Afoud tenue par Brahim et Nacer. Une bonne base de séjour pour découvrir ce village secret et hors du temps, où la tradition perdure, où le courage est de rigueur dans cette partie du Maroc caractérisée par le dénuement et la pauvreté. Ici, le climat est rude, l'hiver est long, la richesse vient de petits arpents de terre arrosés par l'eau de l'assif Melloul, un ruisseau qui prend sa source non loin d'Agoudal, près de la grotte d'Akhiam, où on accède en prenant la piste qui mène vers les Gorges du Dadès. Nous sommes ici en pays Aït Hadidou. Une petite agriculture vivrière voit se développer les cultures maraîchères, principalement la pomme de terre. L'arbre roi est le pommier aux fruits savoureux. Ici, bien loin des villes, tout est naturellement bio... (cliquer sur la 1ère image ci-dessous pour découvrir la vidéo).









































mercredi 17 mai 2017

KASBAH de BOULAOUANE. Maroc 2017



En pays Doukkala, au-dessus des méandres de l'Oum R'Bia, construite par les Almohades, puis abandonnée pendant la période portugaise à Safi et Azemmour, rebâtie ensuite par Moulay Ismaïl vers 1710, la Kasbah de Boulaouane traverse les siècles, dressant vers le ciel ses remparts crénelés, son minaret, ses tours, loin de l'agitation des grandes villes (merci à Mohammed Amraoui pour les précisions historiques). Dans la première partie de la vidéo (cliquer sur la première image ci-dessous pour la découvrir), une motocyclette emprunte la porte sud pour traverser ce lieu hors du temps et rejoindre un petit douar tout proche dominant un méandre de l'oued. Il y a à peine 4 ou 5 ans, des camionnettes, des camions passaient encore par cette voie coutumière intra-muros, la plus directe, empruntée jadis et aujourd'hui encore par les mules.  Un véhicule au gabarit plus large, ou au conducteur plus maladroit, a fini par écrouler l'arche Nord de ce monument historique classé, où pour l'heure, aucun travail de restauration ou d'entretien n'a été entrepris. En place depuis des lustres, un sympathique gardien non-officiel et son fils veillent tant bien que mal sur cette forteresse hors du temps. Un sentiment d'abandon ajoute au charme mais il faudra des mesures rapides pour que le charme ne soit plus que poussière du temps. En milieu de vidéo, dialogue (ou plutôt monologue) avec un bélier "Zid, ana n'goul zid" "avance, je te dis d'avancer". Et notre mouton d'obéir docilement hé hé! "Mezziane" c'est bien!!! Dans la seconde partie de la vidéo, on découvre une grande salle sombre et voûtée au toit percé de 3 orifices. Ici, on précipitait les prisonniers d'une guéguerre de contrôle des tribus menée par des sultans aux pleins pouvoirs, probablement tentés parfois d'en abuser, dans un pays instable souvent livré au brigandage. On peut imaginer facilement parmi quelques coupables le nombre d'innocents qui souffrirent et moururent dans ces cachots obscurs, victimes d'une justice expéditive.