dimanche 10 septembre 2017

FRESSAC (30170)












































































A 28 km de la maison, FRESSAC (30170) est une petite commune d'à peine 200 âmes située dans notre paisible Haut-Gard, sur les premiers versants cévenols, région Occitanie depuis quelques mois, anciennement région Languedoc-Roussillon. Ce samedi 9 Septembre 2017, la première pluie de l'été a été si légère que la terre est restée sèche sous les chênes. On savoure le plaisir de marcher dans la fraîcheur d'après-pluie. Perché sur une colline, le château médiéval de Fressac est visible de loin. Il se dit qu'il aurait hébergé Blanche de Castille, la mère de Saint-Louis. Plus certainement, il servit de refuge aux populations pendant la guerre des Camisards et plus particulièrement en Décembre 1702, lors de l'attaque de la ville de Sauve... Sauve-qui-peut... Sous un ciel d'ombre et de lumière, l'histoire s'écrit ici aujourd'hui loin des tourments du monde. On ne savoure jamais assez le calme d'un lieu ou d'un instant. Mais après un été de sécheresse, les versants montagneux autour de Fressac et autour de chez nous, pourraient voir déferler un épisode cévenol. La saison est propice pour ces événements brefs, violents, et parfois destructeurs. Aucune région du monde n'échappe aujourd'hui aux excès climatiques et nous pensons avec émotion aux sinistrés de l'arc antillais. Le 30 Septembre 1958, six décennies avant Irma, notre bassin alésien fut le théâtre de la crue du siècle, avec 35 victimes à déplorer. 

""Le 30 Septembre 1958, des crues d'une ampleur exceptionnelle touchent l'ensemble des cours d'eau cévenols. Elles se propagent rapidement vers les plaines du Gard et sèment la désolation sur de nombreuses communes. Début Octobre, la direction des Ponts et Chaussées déclare: "La crue a été d'1 mètre supérieure à celle de 1907. Du 29 au 30 Septembre, il est tombé 1/2 mètre d'eau, ce qui explique la soudaineté de la crue". A Alès, le Gardon passe de 50 cm à 5,5 m en peu de temps, soit une crue similaire à celle de 1743. De nombreux quartiers sont recouverts par la boue. Au Vigan, même constat, les étendues agricoles sont dévastées et les usines totalement détruites. Le Gardon à Ners atteint un débit de 5000 m³ par seconde. La mise en charge est si brutale que le pont de Ners cède. Une vague s'échappe de la rupture et tue 18 automobilistes entre Boucoiran et La Calmette. A Saint-Martin de Valgagues, on dénombre 4 morts. Il en est de même à Anduze où une maison est emportée. 3 personnes meurent à Monclus, emportées par la Cèze, 3 autres à Saint-Ambroix noyées par des ruissellements d'une violence inouïe. Au total, ce ne sont pas moins de 35 personnes qui perdent la vie lors de ces dramatiques inondations. Près de 7000 maisons sont sinistrées pour un total de 5 milliards de francs de dégâts matériels""

Nul n'est à l'abri de ces excès climatiques. Sachons en tirer les enseignements, chacun à notre niveau. Et restons prudents, vigilants, humbles et respectueux face à la Nature. Bises et bon Septembre mes amis.

2 commentaires:

Fabrice Brunet a dit…

J'ai pris le temps de regarder toutes le photos, (parfois même de lire), un superbe ensemble.
Dommage de lâcher CI capitaine...mais chapeau ! Amitiés, Fabrice dit Shikasta.

thierry.tiof a dit…

Une visite qui me fait bien plaisir. Merci ami Fabrice. Je prépare mon prochain voyage vers le sud. Je ne manquerai pas de venir poster quelques images sur CI. Amitiés et à bientôt.